Le vitrail est par définition un ensemble de plusieurs pièces de verre assemblées par des baguettes de plomb. Le tout maintenu grâce aux soudures faites à l’étain.
Avant chaque réalisation, il faut faire la maquette, généralement au 1/10. C’est une étape cruciale car c’est elle qui détermine l’ensemble du vitrail : graphisme avec le réseau de plomb, choix des couleurs, la peinture… C’est elle qui permet de déterminer un devis et de finaliser avec le client.
Ensuite, vient le travail du carton ou agrandissement à l’échelle 1/1. Cette étape permet de corriger les lignes de plomb et de mettre le vitrail à sa dimension exacte.
Grâce au carton, on fait un calque qui nous servira de modèle pour le montage. Ce carton sera ensuite couper avec un ciseau à double-lame ou cutter double-lame. Bien sûr, certains cartons sont tellement travaillés qu’on ne souhaite pas les couper. On peut faire alors un deuxième carton, le tracé. C’est lui que l’on coupera pour faire nos gabarits.
Les gabarits servent à couper le verre. Les verres ont été choisis au préalable avec le client. On peut avoir des verres soufflés à la bouche, des verres imprimés, des verres cathédrales…Le choix est grand.
Avant le sertissage au plomb, suivant le vitrail, on peut rajouter sur les pièces de verre de la grisaille (couleur vitrifiable), émaux, cémentations, gravure à l’acide…
Lorsque toutes les pièces sont prêtes, on se met au sertissage, c’est-à-dire que l’on va sertir chaque morceau de verre avec des baguettes de plomb. Le plomb a plusieurs taille. Plus les pièces de verre sont petites, plus le plomb sera étroit et inversement, si on a de grandes pièces de verre, on choisira du plomb plus large.
Pour finir, on soude chaque intersection du plomb avec de la soudure à l’étain de chaque côté du vitrail. Puis, on termine par un masticage, étape très importante, car c’est lui qui permet de rendre le panneau étanche et plus rigide. Un bon nettoyage et le vitrail est prêt à poser.